vendredi 28 mars 2008

A voir! (Beaubourg)

L'Oeil sur l'échelle , Edouard Sautai

Illustration


Une exposition-atelier originale où les changements d'échelles, les jeux de points de vue, les mises en scène font illusion!

20 février - 30 juin 2008
11h00 - 19h00

Galerie des enfants Niveau 0

dimanche 16 mars 2008

La vie en numérique, par Jean-Michel Dumay

LE MONDE | 15.03.08 | 13h18 • Mis à jour le 15.03.08 | 13h18

Qu'on s'arrête une minute et, pour les besoins de la réflexion, qu'on prenne l'exemple d'une rame de TGV, parenthèse entre deux urbanités. Sur les tablettes, au bout des doigts, reliés aux oreilles, à la vue, à l'ouïe et au toucher : des ordinateurs portables, des lecteurs de DVD, de fichiers audio MP3, des lecteurs vidéo à disque dur, des téléphones, des appareils photo, des Smartphone, le nouvel iPhone... un condensé de technologies dites "nouvelles". Du son, des images, du mouvement, et donc de la vitesse... Des fichiers qui en chassent d'autres, à la fréquence des processeurs. Jusqu'à ce qu'une sonnerie allant crescendo (généralement de téléphone) vienne électriser l'autiste numérique (accessoirement ses voisins) et l'agiter jusqu'au soulagement final (la pression sur la bonne touche). Il y a vingt ans, il n'y avait rien de tout cela.

Dans notre monde fait d'urgences et de "zapping", le philosophe allemand Peter Sloterdijk voit nos civilisations contemporaines comme infiniment "mobilisées". Pour lui, le culte du mouvement a envahi le penser et l'agir modernes, où "tout ce qui est arrêté, tout ce qui tient en place, tout ce qui repose sur lui-même et tout ce qui est inutilisé, se rend ridicule". "Comme si elle devait guérir d'une longue maladie, considère cet iconoclaste qui revendique un recentrage sur une forme d'eurotaoïsme à inventer, l'époque moderne s'est détachée du monde d'avant amoureux de sa fixité, et elle se réjouit de son nouveau pouvoir qui lui permet de volatiliser tout ce qui était solide, bien établi. Seuls les promoteurs croient aujourd'hui encore à l'immobilier." Et encore, ce qui reste à voir, après la crise des subprimes...

Le monde bouge et ne serait que mouvement, à l'image de la fameuse loi de Moore, du nom du cofondateur d'Intel, selon laquelle le nombre de transistors intégrés sur une même surface de silicium double environ tous les dix-huit mois depuis les années 1960, augmentant ainsi la puissance des processeurs de façon exponentielle.

Blogueur et fin observateur de la société numérique, Jean-Pierre Corniou, ancien directeur des systèmes d'information de Renault, note qu'un tel développement exponentiel, bousculant nos rationalités, tranche sur le passé (La Société numérique, éd. Hermès, 256 p, 49 euros). Jadis, la machine prolongeait les capacités et, essentiellement, les forces physiques de l'homme. Désormais, "l'informatique touche à quelque chose de plus intime : l'intelligence et la conscience". Et aux peurs qui vont avec, dont celle de perdre le pouvoir, de ne plus avoir le dernier mot.

Prenant appui sur un fait divers médiatisé relatant la mort d'un chauffeur ayant eu trop confiance en son GPS, le blogueur plaide pour une lucide et consciente utilisation des outils informatiques. Celle-ci passe par la formation. Mais, comme le remarque l'un de ses interlocuteurs, qui réagissait sur le Net, la société numérique allant si vite, prenant pour ainsi dire tout le monde de court, tend à inverser, étonnamment, les flux traditionnels de connaissance, et donc de formation : ce ne sont plus les anciens qui apprennent aux jeunes, mais c'est à ces derniers, si familiarisés avec l'univers modernisé, d'apprendre aux premiers.

"Cette rupture a des conséquences multiples, note Jean-Pierre Corniou, qui ne sont certes pas toutes négatives, mais marquent notre environnement : carences pédagogiques des jeunes "natifs numériques", plus intuitifs que raisonnés, claire inflexion du sérieux vers le ludique, flux d'innovations trop rapides pour être pleinement exploitées et métabolisées, syndrome de l'instantané"... A charge pour les plus anciens de (re) trouver leur place et de (re) donner un sens à l'ordre générationnel. Qui réside donc, peut-être, dans la capacité à ralentir et à freiner les élans, à faire digérer. A gagner, dirait Peter Sloterdijk, en lenteur ou en immobilité.


Courriel :dumay@lemonde.fr

Jean-Michel Dumay
Article paru dans l'édition du 16.03.08.

skectch up et l'architecture

Peut on considérer skecthup comme outil pour des jeux architecturaux?
comme tout ça est sur google earth, en plus on peut apprendre à lire les cartes facilement
En tous cas, comme outil de conceptualisation, j'pense pas trouver mieux, facile d'accès, et très performant, facile à utiliser...
Ou alors faire des maquettes, éternelle maquette

Le musée des arts déco

Le musée des arts déco est très impressionnant! Mieux vaut prévoir sa journée pour le visiter. Après un passage rapide dans les collection de Christian Lacroix, direction la galerie des jouets. Malgré des mises en scène de jouets très impressionnantes et amusantes à regarder nous ressortons de la galerie avec assez peu d'idées. Les jouets sont de différentes époques mais sont essentiellement en plastique.
A part une magnifique et horrifique mise en scène de vieilles poupées de porcelaine masquées l'ensemble des jouets exposé est d'ordre classique: petites voitures, figurines de héros, animaux, peluches...
Peut de jouets ayant un rapport à l'architecture et peu d'éléments permettant de concevoir quelque chose (mis à part les légendaires LEGO).
Il faudra trouver des idées ailleurs!
ciao

samedi 15 mars 2008

Plus loin que la nuit et le jour.

Possible de faire de l'archi sans faire de voyage?

mardi 11 mars 2008

Pour moi tout fonctionne très bien! A très bientôt.

lundi 10 mars 2008

Verification

Merci de poster un message chacun sur le blog pour vérifier que tout fonctionne bien